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Pomme de terre : les biosolutions Olmix pour soutenir l’adaptation au changement climatique

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Le changement climatique en cours fait peser de nouvelles menaces sur la production de pomme de terre. Hausse des températures et augmentation de la fréquence des sécheresses en été obligent les producteurs à mettre en œuvre de nouvelles solutions.

De la chaleur oui … mais y-aura-t-il de l’eau ?

Avec un optimum de croissance à 30.6°C, la pomme de terre est l’une des cultures les mieux adaptées aux hausses de température prévisibles. Toutefois, l’augmentation de l’évapotranspiration risque de devenir rapidement un facteur limitant. En effet, le volume global des précipitations n’est pas forcément impacté par le changement climatique, mais plutôt la répartition des pluies avec moins d’eau en été. Les prévisions d’épisodes de sécheresse estivale plus fréquents signifient donc davantage de stress hydrique pour les pommes de terre, à fortiori avec des volumes d’eau disponibles pour l’irrigation en diminution.

Autre contrainte face à laquelle les agriculteurs doivent s’adapter : la hausse structurelle inéluctable du prix de l’énergie et ses répercussions sur le prix des engrais. Avec un enracinement peu profond, l’exploration du sol par la pomme de terre se limite aux soixante premiers centimètres de profondeur. Pourtant la plante a besoin de quantités importantes d’éléments nutritifs, ce qui la rend donc fortement dépendante aux engrais.

Quatre leviers à actionner pour mieux adapter la culture

Seule une approche globale de la culture permet d’apporter des réponses techniques et économiques à la hauteur des enjeux.

  1. Améliorer la qualité et la santé des sols

Le sol est le milieu vivant dans lequel la pomme de terre s’implante et se développe. Ses qualités physiques, chimiques et biologiques doivent être surveillées et pilotées en permanence, non seulement pour permettre la fourniture à la plante d’eau et de minéraux, mais aussi pour assurer un développement quantitatif et qualitatif des tubercules. Face aux changements en cours dans le régime des précipitations (davantage d’eau en hiver et moins d’eau en été), la capacité du sol à infiltrer les pluies en période humide et à maintenir l’eau en réserve en période sèche, devient cruciale.

Porosité naturelle créée par les galeries de vers de terre. Améliorer la porosité naturelle du sol permet d’infiltrer plus efficacement l’eau de pluie.

La stimulation de l’activité biologique du sol joue un rôle clé dans la structuration de la porosité et le maintien d’un réseau capillaire capable de faire circuler l’eau entre les différents horizons du sol. De plus, l’action essentielle des microorganismes du sol dans la synthèse de l’humus à partir des résidus de cultures ou de couverts, permet de renforcer l’effet « éponge » du sol. Augmenter de 0.5% la teneur en humus du sol permet de stocker 75 000 litres d’eau supplémentaire par hectare. Avec son rôle stimulant sur l’activité microbienne, l’activateur de sol Neosol améliore la structure et la capacité de rétention en eau du sol, et permet ainsi d’offrir à la pomme de terre des conditions de croissance plus favorables.

  1. Augmenter l’efficience de l’utilisation des éléments nutritifs

Qu’ils proviennent du sol ou des engrais, la valorisation des minéraux par la plante passe en premier lieu par la densité de son système racinaire, lui-même fortement dépendant de la qualité de la structure des premiers horizons du sol.

L’augmentation de la densité du système racinaire permet à la pomme de terre de « capter » davantage de minéraux dans le sol.

Des études ont montré que l’efficience d’absorption de l’azote pouvaient être diminuée de 60 à 80% en fonction du type de sol et de l’état de dégradation de la structure. De même une bonne structure de sol favorise l’aération des horizons de surface et donc la minéralisation naturelle de la matière organique par les bactéries, avec à la clé plusieurs dizaines de kilos par ha de minéraux disponibles pour la culture. Outre le soin à apporter à la préservation de la structure du sol, le recours aux stimulateurs d’enracinement Explorer ou Primeo MICRO positionnés dans la butte au moment de la plantation, ou à l’activateur de nutrition Primeo S12, constitue un moyen efficace de développer rapidement la densité racinaire de la pomme de terre afin d’améliorer l’efficience de la nutrition et réduire les quantités d’engrais apportées.

  1. Optimiser le déroulement du cycle physiologique

La pomme de terre est une culture à cycle court. De la germination des plants à la récolte, en passant par la croissance végétative, la tubérisation et le grossissement des tubercules, l’enchaînement des différentes phases du cycle physiologique doit se faire du mieux possible afin de préserver tout le potentiel de la culture. Ces changements physiologiques, pilotés à la base par le génome du végétal, sont la conséquence de l’action de diverses protéines, hormones et métabolites synthétisés au fur et à mesure de l’avancée du cycle de la plante. Le tout sous l’influence des facteurs environnementaux. En somme une formidable mécanique de laquelle on attend un rendement maximal. Afin d’optimiser le déroulement des différents stades, les physiostimulants foliaires Algomel offrent une aide précieuse en soutenant les fonctions vitales de la plante telles que la photosynthèse, le fonctionnement des racines ou encore la circulation des nutriments. La culture s’affranchit ainsi plus facilement des aléas fréquents liés au sol ou aux pratiques culturales.

  1. Soutenir la culture lorsque des stress aigus surviennent

Les dernières années montrent des signes tangibles de l’évolution du climat avec une recrudescence des épisodes de fortes chaleurs et de sécheresse. Ces conditions mettent alors à rude épreuve les pommes de terre surtout lorsqu’elles surviennent durant les phases de tubérisation et de floraison. Au-delà de 35°C, le rythme de croissance de la pomme de terre ralentit, ainsi que la synthèse et l’accumulation de matière sèche. Mais ce ne sont pas les seuls épisodes à risque. Les stress chimiques, notamment lors des désherbages, peuvent également endommager les cultures et entamer leur potentiel.

À droite : symptômes de phytotoxicité sur pomme de terre suite à l’application d’herbicides.

À gauche : les pommes de terre ont bénéficié de l’application de la biosolution foliaire Blue Guardian, préservant ainsi la qualité de leur feuillage.

Afin d’amortir les effets délétères des herbicides sur la culture, l’application de la biosolution foliaire Blue Guardian aide la plante à activer et amplifier ses mécanismes de défense, lui permettant de déclencher plus efficacement des réactions de protection en cas de phytotoxicité.

Biostimulants en pomme de terre : un marché en croissance

Face aux conséquences du changement climatique et aux attentes de la filière, la culture de la pomme de terre, qu’elle soit destinée au marché du frais, de l’industrie, de la fécule ou du plant, doit intégrer de nouvelles solutions afin de préserver la rentabilité de sa production. En complément de l’adaptation variétale, du développement des outils de pilotage de l’irrigation, de l’évolution des méthodes culturales et de protection des cultures, l’utilisation de biostimulants capables de renforcer les fonctions vitales des sols et des plantes représente un levier prometteur pour les producteurs de pomme de terre. D’ailleurs ils ne s’y trompent pas : en 2022, 20% des surfaces de pomme de terre cultivées en France (2ème producteur européen et 1er exportateur mondial) ont bénéficié de l’action des biostimulants selon la société d’études Kynetec.