Forts de leurs complémentarités et centres d’intérêt, INRAE, MIXSCIENCE, Phileo by Lesaffre et OLMIX GROUP créent le réseau PRIME pour 4 ans.
Forts de leurs complémentarités et centres d’intérêt, INRAE, MIXSCIENCE, Phileo by Lesaffre et OLMIX GROUP créent le réseau PRIME pour 4 ans, avec la vocation d’être un cadre d’échange et de réflexion scientifique préalable pour mise en œuvre de projets de recherche et de développement. En se fixant pour objectif de développer des solutions permettant de limiter l’usage des médicaments dans les élevages, ce réseau répond à un enjeu à la fois sanitaire, environnemental et sociétal. Pour ce faire, il vise à mettre en place des stratégies nutritionnelles adaptées et efficaces pour améliorer la santé et le bien-être animal ainsi que la qualité des produits à base de protéines animales, ceci en partenariat avec les éleveurs pour les accompagner dans cette transition.
INRAE, MIXSCIENCE, PHILEO et OLMIX entretiennent des relations partenariales fructueuses depuis plusieurs années autour de thématiques d’intérêt mutuel pour améliorer la santé en élevage. Par ailleurs, des conventions-cadres bilatérales ont été signées entre INRAE et AVRIL, LESAFFRE INTERNATIONAL et OLMIX dans le but de consolider leurs collaborations dans les domaines de la nutrition, de la santé animale et de l’environnement, avec l’objectif partagé de développer des systèmes agricoles durables et économiquement viables.
Le réseau PRIME – Pour une Réduction d’Intrants Médicamenteux en Elevage – aura pour objectif de mutualiser des moyens et des ressources sur des projets de recherches, ainsi que des informations, au cours de séminaires scientifiques et techniques pour proposer une recherche adaptée. Il permettra également de construire une réponse commune à des appels à projets régionaux, nationaux et européens. D’une durée de quatre ans, il sera animé par une gouvernance constituée d’un comité de pilotage et d’une cellule opérationnelle commune. L’engagement des partenaires du réseau s’est déjà concrétisé dès cette année par la mise en place, sur fonds propres, d’un projet collaboratif avec des chercheurs de l’UMR BOA et ISP au centre Val de Loire qui vise à identifier des biomarqueurs non invasifs de la santé digestive pour quantifier la robustesse des poulets et permettre d’évaluer les stratégies nutritionnelles comme alternatives pour réduire l’usage des antibiotiques en élevage aviaire.
